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Mon jardin secretement public
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28 février 2006

Trop aimer...

Pensez vous que tout amour passionnel soit indubitablement néfaste ?

 

J’ai aimé quelqu’un… J’ai sincèrement aimé quelqu’un pour la première fois de ma vie… J’ai trop aimé cette personne… Mais trop aimé quelqu’un, est ce un crime ? Je suis persuadé d’obtenir l’unanimité sur la réponse à cette question,

OUI !

Et pourtant…

Trop aimer peut faire souffrir certes, mais je pense que dans certains cas, trop aimer peut être une source de grande joie… Le synonyme de « trop » n’est il pas « excessif » ? Et ce qui est considéré comme excessif n’est il pas répréhensible ? Mal vu ? Néfaste ?
Malgré cela je continu à croire qu’aimer trop n’est pas toujours mauvais…


Ca l’a été pour moi… mauvais… J’ai trop aimé, mais celui que j’ai aimé, lui, a fait tout le contraire, il ne m’a pas assez aimé, et c’est là qu’a été notre problème, il aurait fallu qu’on accorde nos violons, qu’on s’aime trop ou assez tous les deux, mais que l’on soit sur la même longueur d’onde…

J’ai tellement aimé que j’aie même fait passer l’être aimé avant moi, avant mon propre bonheur… Car ce qui me rendait heureuse, c’était de le savoir heureux, étant heureux, il arrivait à me rendre heureuse…
Un amour passion ne peut être destructeur s’il est éternel,… L’un ne pouvant vivre sans l’amour de l’autre, si aucun des deux êtres ne prive l’autre de son amour, l’amour passion est quelque chose de merveilleux… Il ne faut pas non plus ne vivre que par et pour l’autre jusqu’à en oublier ses autres relations,… amis et famille… Cela je ne l’ai pas fait… Bien que j’aie aimé François comme je n’ai jamais aimé personne, j’avais toujours besoin de mes amis… Je ne l’ai ai délaissé que lorsque j’ai été désespérée…

L’amour passion lorsqu’il ne tue pas, il est fabuleux,

mais lorsqu’il est source de désespoir, il ballait tout désir d’existence….

Il y a encore quelques jours, je me levai chaque matin, et je me mettais à pleurer, à penser à mon passé, à me demander pourquoi la merveilleuse vie qui commençait à se profiler pour moi à disparue comme neige qui fond au creux de la main…
Inerte, voilà comment je définirais ce que j’etais… un corps sans vie… Si l’on m’avais demander de définir ce que signifiais vivre pour moi, je n’aurai eu aucune réponse à fournir car j’avais tout oublié, mon esprit était vide, j’avais l’impression que plus rien n’existais en moi et autour de moi…

Est ce cela être « dépréssive »

Chaque jour qui passais, je disparaîsais un peu plus, je ne peux pas dire « mourrait » car je ne saivais pas, je ne saivais plus si je vivais…
Je me regardais dans le miroir et je me demandais comment j’avais pu en arriver là ? Etait ce à cause de lui ? Je ne savais pas, c’etait surement à cause de moi, arretons de toujours rejeter les torts sur autrui… Je m’etais laissé aller à l’ennui, à la déprime et à la feignantise, et une fois que l’on empreinte ce chemin il est bien dur d’en revenir…
Je me haisais et je haisais le monde entier, vous me direz, pas d’inquiétude, 19 ans ? C’est NORMAL !!! Ca passera… Avec le temps… Maudite phrase !

Les jours passaient mais semblaient tous etre les mêmes, on aurait dit que le temps s’etait arreté, mais malheureusement pas au meilleur moment… Les jours passaient, je disparaisais alors qu’une partie de moi, elle, se construisait, grandissait…

Les jours passaient, je disparaîsais et Ethan grandissait…

J’ai réussi à me sortir de là, enfin, pas complètement… mais le premier pas est enclenché et j’espère que les autres suivront vite… Et puis il y a « lui »…

On a accordé à la petite sorcière que je suis un merveilleux cadeau, la plus beau...

Un enfant…

Moi qui croyait que jamais je ne pourrais en avoir un, voilà que je me retrouve mère…
Lorsque je le regarde, lorsque je vois son sourire, la plus grande des joies m’envahit, en fait, ce n’est pas de la joie, c’est bien plus que cela, on ne peut mettre de nom sur ce sentiment, chamboulement et joie, tout se mélange… Le mot le plus apte à decrire ce sentiment serait peut être « l’ataraxie », si les rudiments de philosophie que j’ai pu conserver ne sont pas érronés, oui, ce mot conviendrait à décrire ce qui se passe en moi lorsque je le tiens dans mes bras, lorsque je le vois rire, s’agiter, lever les bras et taper des pieds pour exprimer sa joie,… Le plus beau des cadeaux que l’on m’ait jamais fait…

Les monstres ne peuvent devenir bons qu’apres avoir ressenti la souffrance qu’a pu ressentir leurs victimes… je ne sais pas si aujourdhui je suis devenue quelqu’un de bien, mais tout ce que je sais c’est que plus jamais je ne ferais souffrir qui que ce soit, plus jamais je ne veux faire le mal, car la souffrance qui est en moi aujourdhui depasse tout entendement, je ne sais pas si j’y arriverai, mais si la vie m’en laisse le temps, si je m’en laisse le temps, je promet, je jure sur ma personne qui ne vaut pas grand chose que j’essayerai de devenir quelqu’un de bien, ou plutot de ne plus engendrer la souffrance où que j’aille…

Malgré tout l’amour que je peux porter à Francois, avec le temps, j’ai fini par me rendre compte que rien ne sera jamais possible entre nous, beaucoup de choses nous rapprochent, et pourtant nous pensons tellement différemment, nous voulons et aimons des choses tellement différentes…

Rien ne sera jamais possible entre nous…

Avec le temps… Maudite phrase ! Satané phrase qui revient toujours à l’assaut !… Avec le temps… Oui, les choses iront mieux… J’irai mieux… avec le temps…

Je ne sais pas si de son côté il souffre, tout ce que je sais c’est que moi j’ai assez souffert et qu’il suffit maintenant de tout ça !

Il y a des moments où j’avais vraiment l’impression d’aimer ça, d’aimer ma souffrance et même que je cherchais à l’amplifier… Que je l’aimais parce qu’elle me donnait le sentiment d’être vivante… Je me suis finalement rendue compte que je ne cherchais pas à me rendre malheureuse mais que je ne faisais rien pour être heureuse.
Quand on trop souffert, on finit par oublier ce que fait d’être heureux, on a peur d’être heureux à nouveau, alors par lâcheté, on continu à souffrir.

Vaut mieux être seule que mal accompagnée, si l’on devait suivre ce petit dicton, on finirait tous par être seuls… Car finalement je regarde autour de moi et j’ai limpression d’être entourée de milliers de monstres… Il faudrait vraiment que je me fasses soigner… C’est drole non, si un fou n’a pas d’argent il ne peut benéficier d’aucune aide, n’ayant pas d’argent pour me payer un psy, vais-je continuer à m’engoufrer dans ma demente détresse...? Ou Internet deviendra-t-il mon psy...?

Depuis la création d’internet, on dirait que tous les Hommes autant qu’ils sont, se sentaient seuls, aussi bien les personnes en couple, les personnes ayant des amis, les parents, les enfants, TOUS ! Internet est devenu comme une sorte d’outil divin leur permettant de se sentir enfin moins seuls…

Il y a aussi ce fameux phenomene d’exhibition, car oui, depuis la création d’internet, le monde entier s’est decouvert un talent pornographique… Les hommes s’ennuient ils tant ? Etions nous si malheureux avant la création de ce merveilleux outils diabolique

Les hommes ont étés crée par un abruti pour ternir la beauté naturelle du monde, ou peut être est ce le monde lui même qui a donné naissance aux hommes pour briller de plus belle...

AAAAHhhhhh, Arrête de voir la vie en noir Clarisse! Tu avais dit que ca suffissait! Reprenons donc plus positivement!

Aujourd’hui je veux laisser mon passé derrière moi, il a parfois été beau, souvent triste, mais c’est le passé, et c’est en avant qu’il faut regarder… Je vais commencer à regarder de l’avant ! Je veux revoir la vie en rose !

Certaines personnes me posent cette question « et cette fois ? S’il revenait encore ? Tu ré-éssayerai ? »… Malheureusement j’ose encore répondre « je ne sais pas » alors que je devrai répondre « NON ! Plus jamais ça »

François m’est apparu sous deux visages totalement différents l’un de l’autre…
Un homme merveilleux, intelligent, doux, attentionné, charmant, altruiste, cultivé, intéressant, gentil, et drôle… L’homme avec lequel j’aurai souhaité finir ma vie, l’homme avec lequel j’ai eu le plus merveilleux des bébés du monde…
Un homme vil, méchant, égoïste, pervers, incohérent, immature, immorale, insensé, abruti, manipulateur et un vrai nul professionnellement… L’homme qui m’a détruite, la pire chose qui me soit jamais arrivé…

Voilà, pourquoi aujourd’hui je répond encore « je ne sais pas »… Car, qui est le vrai François des deux que j’ai pu apprendre à connaître ? Peut être est il les deux ?
On doit pouvoir accepter et aimer quelqu’un pour ses défauts et ses qualités… J’ai accepter et aimer certains défauts, mais pour d’autres, on ne me dira pas que je n’ai pas essayer, c’était TROP !

Je le hais et je l’aime… Mais il faut que j’arrive vraiment à me mettre dans le crâne que plus jamais je ne devrais me remettre avec lui…
Comment pouvoir pardonner à quelqu’un de faire passer un monde virtuel avant sa vie réel, son fils et d’après ce qu’il dit, la femme « qu’il aime »…

Avec moi jamais on avait le temps de rien faire, ni les sous pour… Moi c’était « un ciné ? Mais c’est 5 euros ? Avec 5 euros on peut faire plein d’autres choses, on n’a pas de sous clarisse, j’aimerai bien mais pas de sous ! », Et pour les amies virtuel c’est « un café, arf, c’est que six euros… Je te l’offre… »
Comment peut on être aussi méchant ? Comment peut on être aussi égoïste ?
Je ne sais pas et je n’ai plus envi de le savoir…

Il ne sert à rien de courir après le mal, il ne sert à rien de courir après quelqu’un qui ne vous aime pas, il ne sert
à rien de courir après quelqu’un qui n’est pas… ou plus ? Il ne sert à rien de courir après le passé, il ne sert à rien de courir après une ombre !

Aujourd’hui je veux revivre, je veux retomber amoureuse, je veux re-sortir, je veux redevenir amusante et coconne… Aujourd’hui, ce qui compte c’est moi, enfin moi et… Ethan ! Plus personne d’autre… Si jamais nous ne pourrons être heureux à 3, nous le serons à 2 jusqu’à ce qu’un jour quelqu’un de bien veuille venir partager notre bonheur, et peut être agrandir notre petite famille…

Je revis, mais la route vers le bonheur est encore longue…
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Commentaires
J
A te lire, nul doute que tu as beaucoup souffert à cause de cette personne...Moi qui t'écris, j'ai partagé récemment une expérience assez similaire avec une fille (auquel j'ai vraiment beaucoup tenu)...Mais voilà, il a fallut que cela s'arrête (évidemment ^^)...Et de l'amour passionnel/merveilleux/intense/magique(...) que c'était, c'est devenu la plus grosse souffrance que j'ai jamais vécu...C'est sùr, ça a été franchement destructeur et déstabilisant pour moi (j'en suis sortis plus amoché qu'autre chose, je pense..).<br /> Mais voilà, cette personne, je l'ai aimé de tout mon cœur (et c'est peu de le dire..), j'ai traversé avec elle des moments extraordinaires, je ne puis me résoudre à tirer un trait là dessus (ni même à lui en vouloir, même si j'ai derrouillé un max...).<br /> Nul doute que l'amour passionnel (et aussi destructeur) dont tu as parlé, prend tout son sens...C'est sùr qu'il y a eu un prix (peut être trop élevé, qui sait...).<br /> Maintenant, comme tu le dis si bien...Faut continuer à vivre (même si c'est dur...C'est dingue comme je me suis reconnu dans les mots que tu as employé...^^).<br /> Je suis à peu près au même point que toi, maintenant, je me demande si j'arriverais à nouveau à faire confiance, si j'arriverais encore à aimer (et pourtant je suis jeune : 24 ans ^^).<br /> Je crois qu'il y a des expériences qui peuvent être vraiment destructrices dans la vie (celle ci en est un bon exemple...Paradoxalement aussi merveilleuse que destructrice...).
W
Peut-on toujours dire que le problème de celui qui aime trop vient de lui? Je me suis souvent aperçue que j'aimais trop certes (encore aujourd'hui, mon compagnon me le reprpche) mais il faut bien souvent se tourner vers l'autre qui n'a rien à offrir, qui a peur d'aimer, qui se refuse à recevoir l'amour qu'on voudrait lui donner, et à ce moment-là, on pourrait imaginer tout simplement que nous sommes "normaux" et qu'il est légitime de donner beaucoup d'amour quand il déborde en nous.
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